Les pays qui n’ont pas encore développé leur propre stratégie ni de compétences dans les technologies de l’IA sont tributaires de solutions externes, qui sont décolérées de la réalité locale et ne répondent que partiellement aux besoins. Ces solutions n’intègrent généralement pas les dimensions culturelles et sociales de pays qui les importent, et encore moins les attentes des populations les plus précarisées mais aussi les plus éloignées de ces outils (agriculteurs, producteurs, etc.).
Pour que personne ne soit laissé au bord du chemin dans la construction de cette économie de la connaissance (et culture de la data) tirant partie de l’IA, il faut revoir les écosystèmes pour les rendre encore plus collaboratifs, multidisciplinaires et multipartites.
Il est indispensable d’accompagner la gouvernance de l’IA, notamment dans l’élaboration de cadres éthiques et normatifs dans lesquels accueillir les innovations en IA, de manière responsable et maîtrisée.